Qu’est ce qu’un strapmaker peut-il bien porter autour de son poignet ?
Je suis certain que vous vous êtes déjà posé la question. Alors pour assouvir votre « saine » curiosité, je vais vous présenter la montre que je porte le plus souvent : ma Panerai 118.
Je la possède depuis une douzaine d’années. Ce qui m’a immédiatement séduit, au-delà de l’historique de la marque et de son ADN marin, c’est la forme du boîtier Bettarini (du nom de son designer). Ce boîtier est beau et élégant sous toutes les coutures. Je vous en laisse seul juge…
La 118 est en titane. Souvent, je lis ici ou là que le titane est fragile et sensible aux chocs. Personnellement, j’ai souvent cogné ma montre. Les griffures et coups légers se rattrapent aisément avec une gomme pour stylo. Non, ce titane vieillit parfaitement ; tenez vous le pour dit !
Je ne peux pas faire cette revue sans évoquer le fameux protège couronne. Il fait partie lui aussi des marqueurs de Panerai. Le levier permet de bloquer la couronne et de la compresser sur les joints. Ce système assure ainsi une étanchéité jusqu’à 300 mètres à la 118.
Autre élément de séduction : le cadran épuré à l’extrême et d’une très grande lisibilité. Heures, minutes et petites secondes à 9 heures. That’s all folks ! J’aime aussi beaucoup la couleur tabac de ce cadran qui varie selon la luminosité. Je me surprends encore régulièrement à jouer avec les rayons de soleil et à être saisi par la beauté de ces variations de couleur.
La mécanique à présent. La 118 est animée par un ETA Unitas 6197. C’est un peu rustre, ce n’est pas un mouvement de manufacture, mais c’est solide et fiable (en 12 ans, un seul retour à l’atelier).
Voilà que dire de plus, si ce n’est que je suis amoureux de ma 118. Bien évidemment, je lui fabrique régulièrement de nouveaux straps (ici elle est présenté avec un ammo couleur sable).
Comment s’empêcher quand on est strapmaker de jouer à la poupée avec sa montre préférée ! 🙂