A scene at the sea

pochette du film a scene at the sea

A scene at the sea :

Je ne sais pas pour quelles raisons j’aime ce film de Takeshi Kitano

Par contre, ce qui est certain, c’est que je ne peux pas m’empêcher de le visionner régulièrement.

L’histoire est simpliste. Un couple de sourds muets qui s’aiment (Kitano avoua par la suite qu’il avait choisi un couple de sourds muets car il ne savait pas écrire les dialogues…). Lui est éboueur. Il trouve un jour dans une poubelle une planche de surf cassée et décide de la réparer. Ce faisant il se découvre une passion pour le surf. Soutenue par la fille qu’il aime, il fait ses gammes et progresse peu à peu, jusqu’au jour où il disparaît en mer, laissant sa fiancée seule au monde.

Bon, autant le dire tout de suite, ce film est bourré de défauts. Mais il a emporte déjà l’avantage décisif d’être un des seuls films de Kitano dénué de toute violence. Du coup, soutenu par la musique admirable de Joe Hisaishi (une des plus belles musiques de film que j’ai eu à écouter), il ressemble à une sorte de poème en images épuré. Des plans fixes hypnotiques qui sont comme des peintures zen. D’autres scènes toutes en finesse et en retenue qui illustrent par de petites touches (un regard, un geste…) l’amour que se portent mutuellement les deux protagonistes.

Bref, ce film me touche. Il m’énerve aussi car il aurait certainement pu être encore mieux. Mais il est comme la femme qu’on aime, on l’adore aussi pour ses imperfections…

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